Philippe Péjo

A propos Philippe Péjo

Né à Paris en 1968, Philippe Péjo vit et travaille à Paris. Fonctionnaire parlementaire, universitaire, ancien conseiller ministériel, ancien collaborateur de Jacques Chirac maire de Paris, il est conseiller du Président du Parti Radical (Jean-Louis Borloo), membre du Bureau national, vice-président de la commission des affaires étrangères et européennes en charge de la francophonie. Conseiller du Président de la Fédération de Paris (Patrice Gassenbach) et membre du Bureau exécutif, Philippe Péjo préside le Comité radical du 14ème arrondissement.

Pascal Cherki entre dans l’opposition et fait son coming-out communiste

Contexte : L’attaque frontale du député-maire socialiste Pascal Cherki contre le Président de la République, François Hollande, rétrogradé à la fonction de conseiller général d’un canton.

Deux hypothèses peuvent expliquer la nouvelle sortie médiatique extravagante du cumulard Pascal Cherki, député-conseiller général-maire du 14ème :

1. Soit Pascal Cherki est frappé par un éclair de lucidité sur le manque de clarté et de vision de la politique menée par François Hollande ;

2. Soit, plus probablement, Pascal Cherki persiste dans son rapprochement idéologique vers le Front de Gauche. Jean-Luc Mélenchon a déjà franchi, en son temps, le Rubicon en démissionnant du Parti socialiste pour réaliser une OPA sur le Parti communiste. Tout porte à croire que Pascal Cherki souhaite le rejoindre dans l’eldorado de la démagogie, de la politique protestataire et anti-européenne. Des signes avant-coureurs existaient avec son admiration sans limite de Che Guevara, Fidel Castro et Hugo Chavez. La semaine dernière, Pascal Cherki était l’un des rares personnages politiques à prendre la défense de Jean-Luc Mélenchon suite à ses dérapages honteux à l’encontre de Pierre Moscovici. Avec son invective contre François Hollande, Pascal Cherki accélère le rythme, sans doute pressé de fuir un Parti socialiste dans lequel il se sent trop à l’étroit.

Il nous appartient aussi de dénoncer avec force ses références aux « égoïsmes nationaux » et au diktat français. Ces propos sont dangereux et indignes d’un élu de la République. Pascal Cherki est familier des comparaisons historiques douteuses puisqu’il avait déjà comparé dans un tweet Nicolas Sarkozy à Hitler lors de la dernière campagne présidentielle.

20 mars 2013 : Journée internationale de la Francophonie

Inscrivons le nom de Senghor au Panthéon !

A l’occasion de la journée internationale de la Francophonie, la France s’honorerait
d’inscrire le nom de Léopold Sédar Senghor (poète, ancien ministre français,
président sénégalais, 1er africain à être élu à l’Académie française et fondateur
institutionnel de la Francophonie) dans la crypte du Panthéon de la République
française.

Une mesure symbolique qui aurait du sens pour commémorer le 30ème anniversaire
de son élection quai de Conti, le 2 juin prochain.

Une mesure symbolique qui serait cohérente avec l’inscription récente de la
Francophonie dans la Constitution française.

Une mesure symbolique qui mettrait à l’honneur l’Afrique, continent de l’avenir de la
Francophonie et du monde.

Paris capitale européenne du numérique ?

Héritière de Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo a affirmé dimanche, de manière péremptoire, que « Paris est la capitale européenne du numérique ».

Ce serait une excellente nouvelle dont je serais le premier à me réjouir avec la fédération UDI de Paris…si la réalité n’était malheureusement pas très différente.

Mme Hidalgo prend en effet ses désirs pour des réalités :

1 – Paris est hélas, bien derrière Londres. Une étude, qui fait mondialement référence, startup ecosystem report 2012, place Paris en 11ème position, loin derrière Londres qui se situe à la 7ème place mondiale. (http://photo.expert-infos.com/documents/startup-ecosystem-report-2012.pdf) Cette étude ajoute que Paris n’est pas positionnée comme une ville suffisamment attractive auprès des talents étrangers. Cette étude prend justement en compte les multiples critères qui font des grandes villes un écosystème favorable à l’implantation et à la création des « startup« . Cette étude est d’ailleurs cohérente avec de nombreuses autres études mondiales qui montrent la perte de vitesse de Paris en tous domaines.

2 – Mme Hidalgo se fonde peut-être sur l’annonce de son collègue Jean-Louis Missika selon lequel « la métropole parisienne recense plus de 420.000 emplois dans le secteur des TIC, dont 20.000 dans la R&D.»
Il ne faut cependant pas confondre à ce jour Paris et le Grand Paris ! Le Bassin de Saclay ne fait pas encore partie de la ville de Paris. On n’agrandit pas les frontières pour obtenir des chiffres plus élogieux. Si l’on suit cette perspective géographique, certains pourraient croire qu’ Anne Hidalgo brigue la présidence de la Région Ile-de-France ou de Paris Métropole et non la Mairie de Paris en 2014.

3 – Mme Hidalgo se fonde peut-être aussi sur le projet « Paris numérique » de la ministre Fleur Pellerin…mais, c’est du virtuel car ce n’est à ce jour qu’un projet! (http://www.journaldunet.com/web-tech/start-up/paris-capitale-numerique-pellerin-freyssinet-0313.shtml)

Pour sa part, l’UDI Paris construit avec sérieux et sérénité, un programme réel et novateur pour les Parisiennes et les Parisiens, coordonné par Christian Saint-Etienne.
Ce programme sera dévoilé en septembre. J’y anime la commission Culture et Relations Internationales avec de vraies propositions innovantes.

Mme Hidalgo prend donc ses désirs pour réalité… et les Parisiens pour des pigeons !

L’UDI présentera une liste autonome lors des élections municipales dans le 14ème arrondissement de Paris

UDINous avons appris dimanche dernier sur Twitter la candidature de Marie-Claire Carrère-Gée (UMP) aux élections municipales de mars 2014 dans le 14ème.

Cette candidature précipitée ne s’inscrit dans aucune stratégie de reconquête du 14ème ni de Paris ;
Cette candidature n’a donné lieu à aucun contact préalable avec ses partenaires naturels dans l’arrondissement ;
Cette candidature est probablement liée à l’annonce par certains medias d’une possible candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet dans le 14ème, qui pourrait, quant à elle, avoir du sens ;
Cette candidature répond seulement aujourd’hui à la manifestation d’une démarche personnelle et rappelle la méthode que Mme Carrère-Gée avait déjà adoptée lors des élections législatives de juin 2012.

L’UDI du 14ème en prend acte et regrette ce choix solitaire alors même que le 14ème arrondissement est l’un des enjeux majeurs de l’alternance à Paris, alternance qui nécessite le rassemblement de toutes les forces républicaines de droite et du centre.

Dans ces conditions, l’UDI en tirera toutes les conséquences et présentera une liste autonome et d’intérêt local dans le 14ème rassemblant toutes les sensibilités fortement impliquées dans l’arrondissement et déterminées à travailler ensemble pour construire son avenir.

Elle portera un projet alternatif à celui que la municipalité sortante présentera et examinera, en temps utiles, la meilleure stratégie à adopter pour l’emporter au soir du 2nd tour, en liaison avec ses partenaires naturels.

Dans le 14ème arrondissement de Paris les voeux 2013 dérapent dès le 2 janvier

Il est grand temps que Pascal Cherki murisse un peu et enlève son costume d’adolescent rebelle. Il est impensable de faire de la politique en misant uniquement sur des provocations stériles et infantiles. Si monsieur Cherki veut prouver son comportement caractériel, il peut très bien claquer la porte et démissionner de ses nombreux mandats cumulés. Personne ne le retient.

EPISODE N° 1 : un tweet qui insulte les corps intermédiaires
A 3h du matin, heure de Paris, le député – conseiller général – maire du 14ème, Pascal Cherki s’est lâché sur Twitter de manière indigne pour un élu de la République.

Sans doute inspiré par son grand ami « démocrate » Hugo Chavez et le Vénézuela d’où il vient d’observer le scrutin des élections régionales, Pascal Cherki dérape de nouveau sur Twitter. Coutumier du fait, puisqu’il avait comparé avec nuances… « Sarkozy à Hitler » au printemps, il se lâche désormais en hiver sur les exilés fiscaux et le Mouvement des entreprises de France (MEDEF).

Sans doute, faudrait-il lui rappeler que sans entreprises, il n’y aurait pas d’emplois ni de croissance en France !

Alors que le Président de la République dit s’engager dans ses voeux pour la bataille de l’emploi en lien avec les partenaires sociaux et les entreprises, alors qu’Arnaud Montebourg veut attirer les entreprises en France pour combattre cette crise inégalée que le pouvoir socialiste déniait avant les élections…Pascal Cherki s’en prend désormais aux entreprises et aux partenaires sociaux.

EPISODE N° 2 : une carte de voeux provocatrice
Mais il n’est pas à une contradiction près, puisqu’il continue de cumuler un mandat de Député, avec un mandat de Maire d’arrondissement et de Conseiller de Paris…alors que son Parti et le Président de la République s’engagent pour le non-cumul et demandent depuis des mois aux élus socialistes d’être exemplaires sur ce sujet !

Et quitte à assumer la provocation, connaissez-vous la thématique de la carte de vœux de Pascal Cherki pour 2013 ? : « cumulons » !

Stop au cumul des mandats à Paris

Mobilisons nous pour que les élus socialistes parisiens respectent leur engagement.

Stop au cumul des mandats dans le 14ème arrondissement de ParisParis, le 15 octobre 2012 – Le non-cumul des mandats constituait le 48ème engagement du candidat François Hollande pendant la campagne présidentielle. Le Parti Socialiste avait fixé la règle : les parlementaires socialistes devaient « démissionner au plus tard en septembre » de leur mandat exécutif local au nom du non-cumul des mandats. Pourtant, nous sommes en octobre…et rien ne s’est passé. En réaction, en tant que Président du Comité radical du 14ème arrondissement de Paris, je lance aujourd’hui une campagne de terrain pour sensibiliser les Parisiens au reniement de cette promesse et à la nécessité d’un mandat unique à Paris.

Après le vote sur le pacte budgétaire européen, les élus socialistes parisiens sombrent une nouvelle fois dans l’incohérence. Concrètement, j’aimerais au moins qu’ils respectent leur parole et s’engagent enfin pleinement dans un seul mandat électif.

En effet, le non-cumul des mandats est devenu un véritable point de discorde au sein du Parti Socialiste. Exemple concret : Dans le 14ème arrondissement de Paris, Pascal Cherki en est le député…mais aussi le maire ! Interrogé à plusieurs reprises sur ce sujet, il a toujours réfuté l’idée de démissionner de l’un de ses mandats. Pour seule défense, il clame que « les mairies d’arrondissement ne sont pas considérées comme des communes de plein exercice ». Par conséquent, que représentent pour lui les 137 000 habitants de son arrondissement ? Un mandat de plein exercice d’un maire d’une commune de 200 habitants est-il plus contraignant ? Soyons sérieux et cohérents.

Finissons en avec cette exception française qu’est le cumul des mandats. Il est temps d’assurer la vitalité démocratique des territoires, de garantir le renouvellement régulier de la classe politique et sa mixité, de mettre fin au cumul des indemnités mais surtout de s’investir totalement et pleinement pendant la durée de son mandat. En parallèle, un véritable statut de l’élu doit être aménagé pour permettre à chaque citoyen, qu’il soit fonctionnaire ou salarié, de pouvoir s’engager au service de la République.

C’est pour toutes ces raisons que je m’engage dans ce combat. Je demande donc aux élus socialistes parisiens et cumulards de choisir leur engagement politique en démissionnant, sans délai, de l’un de leurs mandats. »

>> Télécharger le tract : Exigeons la fin du cumul des mandats dans le 14ème arrondissement.

 

Communiqué – Pacte budgétaire européen : Les opposants socialistes et Pascal Cherki courent après l’extrême gauche alors que la France est en mal d’Europe

Paris, le 3 octobre 2012 – La France est entrée dans la phase de ratification du pacte budgétaire européen, seul filet de sécurité pour la France et l’Europe dans cette crise inégalée.

 

En cette période cruciale pour le devenir de la France dans l’Union Européenne, des élus socialistes tergiversent devant les prétendus « risques » encourus par la France en cas de ratification de la fameuse « règle d’or » budgétaire. Parmi eux, Pascal Cherki, nouveau député-maire du 14ème arrondissement à Paris. Il retrouve le chemin de l’illusoire « plan B » fabiusien. Il votera NON au Traité et OUI à la loi d’application. Quelle cohérence !

Pour se justifier, Pascal Cherki élabore les scenarii les plus sombres : récession, hausse du chômage, perte de croissance et de souveraineté…Des arguments que justement l’électorat d’extrême gauche, tant convoité par les socialistes, veut entendre alors que l’Europe est la solution.

Les Français le savent. En subissant chaque jour les vaines promesses présidentielles et la douloureuse hausse de la fiscalité, nos compatriotes sont confrontés au « principe de réalité », manifestation criante d’un « besoin d’Europe ». Mais, bien entendu, il est plus commode pour M. Cherki et ses amis de dénoncer un traité européen salvateur que nous devons, en plus, horreur suprême, au talent de négociation du prédécesseur à l’Elysée.

L’Europe n’a pas besoin aujourd’hui d’une nouvelle crise institutionnelle mais, au contraire, d’un nouveau souffle vers une plus forte intégration dont l’adoption de ce traité est une étape indispensable.

Aujourd’hui, la France n’a pas besoin de moins d’Europe mais au contraire de plus d’Europe. Plus que jamais l’avenir de la France est européen !

Pacte budgétaire européen: Pascal Cherki court après l’extrême-gauche

Alors que la rentrée parlementaire a lieu, l’unité et la convergence du groupe socialiste se trouvent déjà mises à l’épreuve. En effet, la question de la ratification du pacte budgétaire européen (traité sur la stabilisation, la coordination et la gouvernance), lequel comporte la fameuse « règle d’or » pour garantir l’équilibre des finances publiques, divise.

Pascal Cherki, nouveau député de Paris et maire du 14ème arrondissement, est sorti de sa torpeur estivale pour indiquer qu’il ne votera pas le texte.

Mercredi dernier, l’argumentaire de Bernard Cazeneuve adressé aux députés socialistes ne l’a donc pas convaincu. Avouons qu’il sera bien difficile à ceux qui, comme lui, ont dit « non à l’Europe » en 2005 de défendre en 2012 ce qui a violemment été vilipendé quelques années plus tôt !

Mais plus encore, cette attitude de Pascal Cherki ressemble fort à une basse manœuvre politicienne destinée à séduire un électorat d’extrême gauche peu disposé à voir, dans le projet européen, le coup d’arrêt à l’infernale spirale de l’endettement qui frappe notre pays.

De fait, Pascal Cherki a beau jeu de prétexter le « risque majeur » encouru par la France si se trouve ratifiée la « règle d’or ». A ses yeux, la sévère récession qui s’ensuivrait ferait les gorges chaudes de l’extrême droite et des partisans d’un repli nationaliste.

Est-il préférable de jouer l’autruche, en s’isolant pour mieux oublier cette crise qui frappe tous les Etats européens, renonçant ainsi à toute possibilité pour la France d’agir véritablement au sein d’une Europe plus forte de multiples volontés consensuelles ?

A l’aide d’une référence historique de meilleur goût que celle employée en avril dernier quand il avait comparé Nicolas Sarkozy à Hitler, Pascal Cherki paraphrase Churchill : « Je crains, (…) qu’à force de risquer la récession pour réduire le déficit et maintenir des taux d’intérêt bas, nous n’ayons à la fin la récession, le déficit, la hausse du chômage et la hausse des taux d’intérêt. J’espère me tromper lourdement mais (…) ».

A n’en pas douter, les cadeaux électoraux du PS et autres mesures démagogiques sont en effet une solution plus durable.

Aujourd’hui, tous les Français dont les Parisiens du 14ème arrondissement, éprouvent la hausse de la fiscalité qui résulte d’une politique dépensière et non d’investissement. Mais sans doute est-il plus commode de dénoncer l’Europe comme responsable de tous les maux économiques qui nous affectent! Il existe pourtant un « principe de réalité » auquel le traité européen pourrait bien être la solution.

Monsieur Cherki, vous qui, comme Churchill, « craignez (…) mais espérez vous tromper », je me permettrai de rappeler ces mots de Richelieu qui délivrent encore aujourd’hui une sagesse certaine : « Les intérêts publics obligent ceux qui ont la conduite des États à les gouverner en sorte qu’ils puissent non seulement les garantir de tout le mal qui se peut éviter, mais encore de l’appréhension qu’ils en pourraient avoir. »

Face à cette crise inégalée, la France et l’Europe ont besoin de l’adoption rapide de ce traité dont l’essentiel avait été négocié avec talent par Nicolas Sarkozy avec nos partenaires. En effet, contrairement à ses promesses de campagne, le President Hollande n’a pas renégocié ce traité (c’est au moins un point d’accord que nous pouvons avoir avec Pascal Cherki) dans la mesure où cela était impossible…comme nous l’avions dit à l’époque, sans être malheureusement audibles.

Avec les radicaux et les différentes composantes du centre et du centre-droit, profondément attachés à la construction européenne depuis toujours, je dis qu’aujourd’hui l’Europe n’a pas besoin d’une nouvelle crise institutionnelle mais, au contraire, d’un nouveau souffle vers une plus forte intégration dont l’adoption de ce traité est une étape indispensable.

Aujourd’hui, nous n’avons pas besoin de moins d’Europe mais au contraire de plus d’Europe. Plus que jamais l’avenir de la France est européen !