Stop au cumul des mandats à Paris

Mobilisons nous pour que les élus socialistes parisiens respectent leur engagement.

Stop au cumul des mandats dans le 14ème arrondissement de ParisParis, le 15 octobre 2012 – Le non-cumul des mandats constituait le 48ème engagement du candidat François Hollande pendant la campagne présidentielle. Le Parti Socialiste avait fixé la règle : les parlementaires socialistes devaient « démissionner au plus tard en septembre » de leur mandat exécutif local au nom du non-cumul des mandats. Pourtant, nous sommes en octobre…et rien ne s’est passé. En réaction, en tant que Président du Comité radical du 14ème arrondissement de Paris, je lance aujourd’hui une campagne de terrain pour sensibiliser les Parisiens au reniement de cette promesse et à la nécessité d’un mandat unique à Paris.

Après le vote sur le pacte budgétaire européen, les élus socialistes parisiens sombrent une nouvelle fois dans l’incohérence. Concrètement, j’aimerais au moins qu’ils respectent leur parole et s’engagent enfin pleinement dans un seul mandat électif.

En effet, le non-cumul des mandats est devenu un véritable point de discorde au sein du Parti Socialiste. Exemple concret : Dans le 14ème arrondissement de Paris, Pascal Cherki en est le député…mais aussi le maire ! Interrogé à plusieurs reprises sur ce sujet, il a toujours réfuté l’idée de démissionner de l’un de ses mandats. Pour seule défense, il clame que « les mairies d’arrondissement ne sont pas considérées comme des communes de plein exercice ». Par conséquent, que représentent pour lui les 137 000 habitants de son arrondissement ? Un mandat de plein exercice d’un maire d’une commune de 200 habitants est-il plus contraignant ? Soyons sérieux et cohérents.

Finissons en avec cette exception française qu’est le cumul des mandats. Il est temps d’assurer la vitalité démocratique des territoires, de garantir le renouvellement régulier de la classe politique et sa mixité, de mettre fin au cumul des indemnités mais surtout de s’investir totalement et pleinement pendant la durée de son mandat. En parallèle, un véritable statut de l’élu doit être aménagé pour permettre à chaque citoyen, qu’il soit fonctionnaire ou salarié, de pouvoir s’engager au service de la République.

C’est pour toutes ces raisons que je m’engage dans ce combat. Je demande donc aux élus socialistes parisiens et cumulards de choisir leur engagement politique en démissionnant, sans délai, de l’un de leurs mandats. »

>> Télécharger le tract : Exigeons la fin du cumul des mandats dans le 14ème arrondissement.

 

Communiqué – Pacte budgétaire européen : Les opposants socialistes et Pascal Cherki courent après l’extrême gauche alors que la France est en mal d’Europe

Paris, le 3 octobre 2012 – La France est entrée dans la phase de ratification du pacte budgétaire européen, seul filet de sécurité pour la France et l’Europe dans cette crise inégalée.

 

En cette période cruciale pour le devenir de la France dans l’Union Européenne, des élus socialistes tergiversent devant les prétendus « risques » encourus par la France en cas de ratification de la fameuse « règle d’or » budgétaire. Parmi eux, Pascal Cherki, nouveau député-maire du 14ème arrondissement à Paris. Il retrouve le chemin de l’illusoire « plan B » fabiusien. Il votera NON au Traité et OUI à la loi d’application. Quelle cohérence !

Pour se justifier, Pascal Cherki élabore les scenarii les plus sombres : récession, hausse du chômage, perte de croissance et de souveraineté…Des arguments que justement l’électorat d’extrême gauche, tant convoité par les socialistes, veut entendre alors que l’Europe est la solution.

Les Français le savent. En subissant chaque jour les vaines promesses présidentielles et la douloureuse hausse de la fiscalité, nos compatriotes sont confrontés au « principe de réalité », manifestation criante d’un « besoin d’Europe ». Mais, bien entendu, il est plus commode pour M. Cherki et ses amis de dénoncer un traité européen salvateur que nous devons, en plus, horreur suprême, au talent de négociation du prédécesseur à l’Elysée.

L’Europe n’a pas besoin aujourd’hui d’une nouvelle crise institutionnelle mais, au contraire, d’un nouveau souffle vers une plus forte intégration dont l’adoption de ce traité est une étape indispensable.

Aujourd’hui, la France n’a pas besoin de moins d’Europe mais au contraire de plus d’Europe. Plus que jamais l’avenir de la France est européen !