Pascal Cherki entre dans l’opposition et fait son coming-out communiste

Contexte : L’attaque frontale du député-maire socialiste Pascal Cherki contre le Président de la République, François Hollande, rétrogradé à la fonction de conseiller général d’un canton.

Deux hypothèses peuvent expliquer la nouvelle sortie médiatique extravagante du cumulard Pascal Cherki, député-conseiller général-maire du 14ème :

1. Soit Pascal Cherki est frappé par un éclair de lucidité sur le manque de clarté et de vision de la politique menée par François Hollande ;

2. Soit, plus probablement, Pascal Cherki persiste dans son rapprochement idéologique vers le Front de Gauche. Jean-Luc Mélenchon a déjà franchi, en son temps, le Rubicon en démissionnant du Parti socialiste pour réaliser une OPA sur le Parti communiste. Tout porte à croire que Pascal Cherki souhaite le rejoindre dans l’eldorado de la démagogie, de la politique protestataire et anti-européenne. Des signes avant-coureurs existaient avec son admiration sans limite de Che Guevara, Fidel Castro et Hugo Chavez. La semaine dernière, Pascal Cherki était l’un des rares personnages politiques à prendre la défense de Jean-Luc Mélenchon suite à ses dérapages honteux à l’encontre de Pierre Moscovici. Avec son invective contre François Hollande, Pascal Cherki accélère le rythme, sans doute pressé de fuir un Parti socialiste dans lequel il se sent trop à l’étroit.

Il nous appartient aussi de dénoncer avec force ses références aux « égoïsmes nationaux » et au diktat français. Ces propos sont dangereux et indignes d’un élu de la République. Pascal Cherki est familier des comparaisons historiques douteuses puisqu’il avait déjà comparé dans un tweet Nicolas Sarkozy à Hitler lors de la dernière campagne présidentielle.

20 mars 2013 : Journée internationale de la Francophonie

Inscrivons le nom de Senghor au Panthéon !

A l’occasion de la journée internationale de la Francophonie, la France s’honorerait
d’inscrire le nom de Léopold Sédar Senghor (poète, ancien ministre français,
président sénégalais, 1er africain à être élu à l’Académie française et fondateur
institutionnel de la Francophonie) dans la crypte du Panthéon de la République
française.

Une mesure symbolique qui aurait du sens pour commémorer le 30ème anniversaire
de son élection quai de Conti, le 2 juin prochain.

Une mesure symbolique qui serait cohérente avec l’inscription récente de la
Francophonie dans la Constitution française.

Une mesure symbolique qui mettrait à l’honneur l’Afrique, continent de l’avenir de la
Francophonie et du monde.

Paris capitale européenne du numérique ?

Héritière de Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo a affirmé dimanche, de manière péremptoire, que « Paris est la capitale européenne du numérique ».

Ce serait une excellente nouvelle dont je serais le premier à me réjouir avec la fédération UDI de Paris…si la réalité n’était malheureusement pas très différente.

Mme Hidalgo prend en effet ses désirs pour des réalités :

1 – Paris est hélas, bien derrière Londres. Une étude, qui fait mondialement référence, startup ecosystem report 2012, place Paris en 11ème position, loin derrière Londres qui se situe à la 7ème place mondiale. (http://photo.expert-infos.com/documents/startup-ecosystem-report-2012.pdf) Cette étude ajoute que Paris n’est pas positionnée comme une ville suffisamment attractive auprès des talents étrangers. Cette étude prend justement en compte les multiples critères qui font des grandes villes un écosystème favorable à l’implantation et à la création des « startup« . Cette étude est d’ailleurs cohérente avec de nombreuses autres études mondiales qui montrent la perte de vitesse de Paris en tous domaines.

2 – Mme Hidalgo se fonde peut-être sur l’annonce de son collègue Jean-Louis Missika selon lequel « la métropole parisienne recense plus de 420.000 emplois dans le secteur des TIC, dont 20.000 dans la R&D.»
Il ne faut cependant pas confondre à ce jour Paris et le Grand Paris ! Le Bassin de Saclay ne fait pas encore partie de la ville de Paris. On n’agrandit pas les frontières pour obtenir des chiffres plus élogieux. Si l’on suit cette perspective géographique, certains pourraient croire qu’ Anne Hidalgo brigue la présidence de la Région Ile-de-France ou de Paris Métropole et non la Mairie de Paris en 2014.

3 – Mme Hidalgo se fonde peut-être aussi sur le projet « Paris numérique » de la ministre Fleur Pellerin…mais, c’est du virtuel car ce n’est à ce jour qu’un projet! (http://www.journaldunet.com/web-tech/start-up/paris-capitale-numerique-pellerin-freyssinet-0313.shtml)

Pour sa part, l’UDI Paris construit avec sérieux et sérénité, un programme réel et novateur pour les Parisiennes et les Parisiens, coordonné par Christian Saint-Etienne.
Ce programme sera dévoilé en septembre. J’y anime la commission Culture et Relations Internationales avec de vraies propositions innovantes.

Mme Hidalgo prend donc ses désirs pour réalité… et les Parisiens pour des pigeons !