Les quatre défis de la Francophonie du XXIème siècle

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Au moment où les cinq continents célèbrent la journée internationale de la Francophonie le 20 mars, alors que la Francophonie représente aujourd’hui près de 40% des membres de l’ONU et que la France préside le Conseil de sécurité des Nations-Unies, il convient de donner un nouveau souffle à ce moteur essentiel d’influence et de solidarité.

Depuis la révision constitutionnelle de 2008, la Francophonie est inscrite dans la Constitution française[1] mais tous les effets de cette disposition n’ont pas encore été pris en compte. A ce jour, le Conseil constitutionnel n’a d’ailleurs pas encore été saisi sur la base de cet article et, a fortiori, n’a pas esquissé d’interprétation de cette disposition.

Et pourtant, en ce 45 ème anniversaire de création de la Francophonie institutionnelle, force est de constater que la France a baissé son soutien à l’élan francophone. En 2010, toutes actions confondues, c’est près d’un milliard d’euros qui était consacré par la France au développement de la langue française et de la francophonie dans le monde. Nous n’aurons pas la cruauté de signifier le chiffre de 2015. Or la demande de français dans le monde n’a jamais été aussi importante et l’offre ne suit pas. 900 000 enseignants de français et 819 Alliances françaises sur les 5 continents ne peuvent répondre à la demande. Car n’en déplaise à certains snobs germanopratins archaïques, la langue française est aujourd’hui la 2ème langue apprise dans le monde après l’anglais, la langue française est à la mode, la langue française est populaire.

La réalité est la suivante : 135 millions de francophones en 1990, 274 millions en 2014…qui pourraient atteindre 767 millions en 2060[2]

Pour cela, il faut avoir le courage de dire les choses et d’agir. Il n’y a pas de fatalité. Les langues comme les Hommes sont mortelles. Le monde fut latin, il fut français, il est anglo-américain, il pourrait être demain mandarin. Il nous appartient collectivement de le rendre riche de sa pluralité, c’est le combat de la diversité culturelle et linguistique que porte la Francophonie et son Organisation internationale.

Le 1er défi est celui de l’instruction publique, à commencer par l’instruction de la langue française dans les écoles de la République[3]. Comment prétendre à l’universalité de notre langue si les enfants de France abandonnent la langue française ? Avec la circulation inégalée de l’information, tout se sait et chaque continent connait l’actualité des autres à la vitesse de l’éclair. C’est la raison pour laquelle la loi dite Fioraso sur l’enseignement en France de matières fondamentales en langue anglaise lançait un mauvais signal au monde. Pourquoi apprendre le Français sur les cinq continents si même la France portant le flambeau des valeurs universelles, abdiquait ! Au lieu de cela, la France s’honorerait en proposant des signaux forts et clairs à l’instar de politiques linguistiques offensives mises en œuvre notamment par nos frères québécois. Ce nouveau souffle pourrait notamment prendre la forme avec nos partenaires d’un programme Molière-Senghor, sorte d’ Erasmus francophone.

Le 2ème défi est celui de la francophonie populaire. Les Français sont convaincus[4] de l’importance de la langue française et de la francophonie. Rares sont les sujets qui aujourd’hui rassemblent autant de nos compatriotes !

Sur le territoire métropolitain, afin d’informer et de mobiliser nos compatriotes sur la francophonie, on a vu  émergé ces dernières années des maisons locales de la Francophonie avec succès à Lyon, à Marseille, à Auxerre et bientôt à Bordeaux.

Marine Le Pen ne s’y est pas trompé. Après avoir tenté de s’approprier la laïcité puis la Marianne de la République, la laissera-t-on faire de même avec la francophonie ? Notre réponse est claire : Non.

A titre symbolique, la France s’honorerait d’inscrire dans la crypte du Panthéon, le nom de Léopold Sedar Senghor, fondateur institutionnel de la Francophonie. Une mesure qui aurait du sens pour commémorer le 15ème anniversaire du décès de Senghor en décembre 2016. Et puis il est nécessaire d’aller plus loin en mobilisant nos décideurs métropolitains et ultramarins sur l’importance de la langue française comme vecteur d’influence de la France dans le monde et source d’emplois pour nos compatriotes.

Sur le modèle des Grenelles, il serait opportun d’organiser les 1ères assises de la Francophonie en France, une occasion unique d’aborder tous les sujets avec les acteurs français : élus, enseignants, dirigeants d’entreprises, salariés, syndicats, associations,… Et pour donner corps à cette appartenance francophone commune, on ne pourra pas faire l’économie d’une réflexion opérative sur une facilitation francophone de circulation pour les artistes, les entrepreneurs et les chercheurs issus de la francophonie du sud.

Le 3ème défi est celui de la francophonie économique. C’est le mandat confié par les chefs d’Etats et de gouvernements à la nouvelle Secrétaire générale,  Michaëlle Jean,  au dernier Sommet de la Francophonie. Nous l’encourageons dans cette voie que nous avions tracée il y a déjà deux ans[5].

Aujourd’hui, la langue française est la 3ème langue des affaires après l’anglais et le chinois. Elle représente 16% du PIB mondial même si dans le secteur du numérique, le retard est plus important. Si la jeunesse mondiale ne voit pas l’intérêt économique de la langue française, elle s’en détournera.

Nos grandes entreprises françaises devraient être exemplaires en l’espèce. La réalité est différente. Prenons deux exemples de deux fleurons parmi d’autres : Michelin met en œuvre une politique intelligente de développement de la langue française dans ses filiales du monde entier, mais Air France choisit de développer sa communication sur « Air France is in the air »…

20 ans après l’adoption de la loi dite Toubon[6], il est probablement nécessaire de la renforcer en s’appuyant notamment sur la proposition de loi adoptée à l’unanimité du Sénat mais jamais inscrite à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée nationale.

Saluons à cet égard l’ heureuse action du CSA cette semaine avec la diffusion de messages « dites-le en français » dans les medias audiovisuels, comme la lettre d’humour et de conviction d’Annick Girardin publiée ce mercredi au monde du travail[7], mais pourquoi appeler  « Good France »  l’invitation au voyage culinaire initiée par Laurent Fabius et portée par 1300 chefs sur les 5 continents ?

Les révolutions arabes n’ont-elles pas porté le mot français « dégage » ? La planète entière,  solidaire de la France attaquée en janvier, n’a-t-elle pas clamé partout en français : « je suis Charlie » ? En matière culinaire, les mots de la langue française ne sont-ils pas exportés dans toutes les langues du monde ?

Cet enjeu économique est aussi celui de l’environnement mondial. La Francophonie sera bien présente à la conférence mondiale – COP21- qui se tiendra à Paris du 11 novembre au 4 décembre 2015.

Un nouvel élan de solidarité est ainsi nécessaire pour faire face à l’urgence écologique. Le dérèglement de notre planète nous oblige à agir. Ne pas réussir ce rendez-vous serait manquer à notre devoir de laisser aux  générations futures, une planète vivable, humainement autant qu’économiquement.

Bref, demain, 350 millions de jeunes africains devraient parler français. L’Afrique sera essentielle à  l’économie mondiale avec de forts taux de croissance. Le cœur de la Francophonie sera en Afrique.

Le 4ème défi est celui d’une francophonie puissance. Une triste réalité perdure au sein de la communauté francophone : celle de nombreuses régions, notamment d’Afrique francophone, qui demeurent le théâtre de conflictualités récurrentes ou nouvelles. Parmi ces nouvelles formes d’insécurités partagées, celle de la menace terroriste constitue, sans conteste, la plus inquiétante.

Cette menace est aujourd’hui une réalité globale à laquelle il faut opposer une réponse globale, solidaire et mutuelle. La mise en place d’instruments permanents régionaux de sécurité, de défense et de régulation des conflits ayant capacité à collecter les informations, d’élaborer des plans communs pour une défense commune et de canaliser les initiatives internationales doit, aussi, devenir un sujet de discussion et de mobilisation parmi les 80  Etats et gouvernements de la Francophonie.

S’il revient à chaque Etat de garantir la sécurité à ses propres populations, les insécurités actuelles étant devenues transnationales et volatiles, aucun pays n’est en mesure d’assurer désormais seule sa sécurité. La question sécuritaire doit donc être abordée à la fois aussi bien au niveau local que régional. De nombreuses initiatives menées récemment pour promouvoir l’engagement de fonctionnaires, militaires et d’experts francophones au sein de diverses missions internationales vient confirmer à quel point le partage et la compréhension de la langue des populations concernées permet d’instaurer un climat de confiance propice à la réalisation des objectifs que s’est donné la communauté internationale, notamment dans le cadre de la sécurisation et la stabilisation, de zones en conflits.

La Francophonie n’a certes ni les moyens ni la vocation d’intervenir « Urbi et Orbi ». Néanmoins, son approche globale devrait se fonder sur la complémentarité avec d’autres partenaires idoines, issus de la communauté internationale, en misant sur la nécessaire subsidiarité avec les autorités nationales, régionales et locales.

Dans ce monde en constante mutation, la Francophonie devrait être, plus que jamais, une absolue nécessité, non seulement urgente mais désormais devenue vitale.

Elle nait d’une triple exigence : celle d’affirmer davantage la diversité culturelle; celle de garantir un monde plus solidaire; celle visant à assurer la nécessité de combattre des menaces globales, devenues de plus en plus volatiles.

La France ne peut rater aucun de ces défis. Il en va des emplois des français comme du rayonnement de la langue française en France et dans le monde. Plus que jamais, la Francophonie est une chance pour la France et le monde. Comme le rappelle le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-Moon, « le multilinguisme constitue le corollaire du multilatéralisme »

Tribune du 20 mars 2015 que j’ai signée avec Rama Yade, Hervé Morin, Thierry Cornillet, Emmanuel Dupuy, Benjamin Boutin, Xavier Quérat-Hément, Julien Valette… membres du Club UDI Francophonie



[1] L’article 87 de la Constitution dispose que «La République participe au développement de la solidarité et de la coopération entre les États et les peuples ayant le français en partage.». Titre XIV : « DE LA FRANCOPHONIE ET DES ACCORDS D’ASSOCIATION »

[2] In «La langue française dans le monde», rapport de l’observatoire de la langue française, OIF, 2014.

[3] In «Plaidoyer pour une instruction publique», Rama Yade,  éd. Grasset, 2011.

[4] La langue française est un instrument de rayonnement tant pour la France (91%) que pour les entreprises françaises (66%). Sondage effectué en février 2010 par l’Institut Isama pour le Service d’Information du Gouvernement auprès d’un échantillon représentatif de 1006 personnes âgées de 18 ans et plus.

[5] In «Plaidoyer pour une francophonie économique», Thierry Cornillet, Le Figaro, 19 mars 2013.

[6] Loi n° 94-665 du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française.

[7] Lettre d’Annick Girardin au monde du travail : « ne m’en veux pas si je suis un peu cash… ». Paris le 18 mars 2015 .

Pourquoi j’ai dit Non à NKM

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Depuis quelques mois, vous êtes nombreuses et nombreux à me demander si je serai candidat aux élections municipales des 23 et 30 mars dans notre 14ème arrondissement.

Depuis quelques semaines, vous me dites être surpris de ne pas avoir vu mon nom dans la liste diffusée par NKM dans notre arrondissement.

Depuis quelques jours, les rumeurs les plus diverses laissent notamment entendre que j’aurais refusé de figurer dans les 10 ou 12 premières places de cette liste. C’est totalement faux. Je me dois donc aujourd’hui de rétablir la vérité.

Comme responsable de l’UDI dans le 14ème, j’ai facilité l’arrivée de NKM dans notre arrondissement  et je m’en réjouis.

Par deux communiqués de presse, publiés les 21 février et 4 juillet 2013, je l’ai clairement écrit, contre l’avis même de certains centristes de l’arrondissement.

Pour ma part, fidèle avec constance à de fortes convictions, je ne retire pas un mot aujourd’hui de ces prises de position.

Par un accord électoral du 5 décembre, célébré dans un restaurant du 14ème où je n’avais pas été convié, il avait été décidé que les listes soutenues par NKM dans chaque arrondissement comporteraient 29% de candidat(e)s présentés par l’Alternative (à savoir l’UDI et le MoDem). De facto, chacune et chacun peut constater que cet accord n’est pas respecté.

Début février, au nom de NKM, son équipe m’a proposé la 20ème puis la 16ème place sur sa liste composée de 30 noms dans le 14ème.

Proposer au responsable local de l’UDI une place sur la seconde moitié de la liste n’était évidemment pas acceptable. C’était même une insulte adressée aux centaines d’adhérent(e)s de l’UDI du 14ème arrondissement qui ont travaillé sans relâche sur le terrain à mes côtés pendant des mois. Et je regrette profondément que NKM n’ait à aucun moment pris l’initiative de me rencontrer afin d’en discuter.

C’est la raison pour laquelle, j’ai bien évidemment décliné cette offre.

Naturellement, j’aurais pu, comme tant d’autres, former une énième liste parallèle ou dissidente, mais je ne souhaite pas affaiblir la possibilité que notre arrondissement a de mettre fin à la gestion calamiteuse de l’actuelle majorité municipale.

Je suis cependant triste que NKM ne mette pas toutes les chances de son côté en présentant aux électrices et aux électeurs du 14ème arrondissement une liste qui aurait dû savoir rassembler les réalités sociologiques et politiques de l’arrondissement et respecter les accords électoraux.

Dans le secret de l’isoloir de mon bureau de vote du 46 rue Boulard (Paris14ème), je saurai, les 23 et 30 mars,  faire le bon choix pour l’avenir de notre 14ème arrondissement.

Ma réaction à l’annonce de candidature de NKM dans le 14ème arrondissement de Paris

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Philippe Péjo Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, choisie par les adhérents UMP de Paris comme tête de liste UMP aux prochaines municipales à Paris, a choisi de mener cette campagne en se présentant dans le 14ème arrondissement.

En février dernier, par voie de communiqué de presse, j’avais indiqué que le choix du 14ème arrondissement pourrait avoir du sens.

NKM a le mérite d’avoir choisi un arrondissement malmené par la gauche et davantage encore depuis l’intronisation du Camarade Cherki, à la mairie d’arrondissement. Je la félicite de ce courage qui préfigure une campagne passionnante de convictions pour les Parisiennes et les Parisiens.

Cette campagne doit permettre aux deux partenaires, l’UDI et l’UMP, de démontrer leurs complémentarités : c’est-à-dire l’assistance mutuelle de leurs valeurs mais aussi de leurs programmes pour être en adéquation parfaite avec les attentes des Parisiennes et des Parisiens.

Les Parisiennes et les Parisiens ont aussi besoin d’une force politique en capacité de les réconcilier avec nos valeurs communes tant parfois elles sont masquées par l’expression d’une certaine droite forte. L’UDI sera ce levier à même d’emmener dans son sillage les Parisiennes et les Parisiens vers l’alternance démocratique dont la capitale a besoin.

L’Union des Démocrates et Indépendants représente une valeur ajoutée nécessaire à l’alternance en 2014 à Paris comme dans le 14ème arrondissement.

Les piétons et la neige dans le 14ème

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La neige tombe depuis 3 jours sur la capitale. C’est toujours un moment agréable pour les Parisiens qui redécouvrent leur ville sous un blanc manteau et les familles qui s’empressent dans les jardins publics pour s’adonner aux plaisirs des batailles de boules de neige, de la luge et pour certains du ski.

 

Malheureusement, cette joie n’est pas partagée par tous, surtout pour les personnes qui se déplacent sur des trottoirs transformés en patinoire. Les personnes âgées ou à mobilité réduite, pour qui les trajets se transforment en parcours du combattant, en sont les premières victimes.

Ce week-end, nous avons sillonné le 14ème arrondissement, nous avons même tracté ce dimanche rue Daguerre et un constat s’impose : seuls les petits commerçants ont fait l’effort de déblayer la neige devant leur magasin. Cela n’est malheureusement pas le cas pour les grandes enseignes qui ne se soucient guère des passants qui marchent devant leurs vitrines.

Par ce billet, nous tenions à remercier ces commerçants à l’esprit civique qui, par leur effort, font en sorte que les épisodes neigeux n’handicapent pas les Parisiens dans leurs déplacements. Nous saluons aussi, l’ensemble du personnel de la ville de Paris, et leurs efforts depuis vendredi.

Nous demandons enfin, au Maire, Pascal Cherki, de réagir sans délais, pour que le déblayage des trottoirs soit effectué par tous !

Adhérez à l’UDI !

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Les adhésions à l’UDI sont ouvertes.

Pour adhérer, télécharger le bulletin ci-dessous :
>> Formulaire d’adhésion

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Les entretiens francophones de Valois : « L’Europe peut-elle être encore francophone ? »

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C’est la rentrée et les entretiens francophones de Valois reprennent.

Après le succès de nos rencontres francophones de 2010 sur « La Francophonie, une chance pour la France et pour le Monde dans la Mondialisation », puis de 2011 sur « La Francophonie, une chance pour l’avenir de la France et du monde afro-méditerranéen », nous avons souhaité avec Jean-Louis Borloo et Rama Yade que chaque année, à période fixe, des Entretiens francophones de Valois soient organisés sur la Francophonie.

Cette année, la thématique portera sur « L’Europe peut-elle être encore francophone ? »

J’ai le plaisir de vous inviter a ces entretiens francophones qui se tiendront le lundi 17 septembre 2012 à 18h30, 1 place de Valois, Paris 1er.

Diverses personnalités ont confirmé leurs interventions :

РRama Yade, ancien ministre, ancien ambassadeur, 1̬re vice-pr̩sidente du Parti radical;
РLe repr̩sentant personnel du Pr̩sident Abdou Diouf, secr̩taire g̩n̩ral de la Francophonie;
РMe Thierry Cornillet, ancien pr̩sident du Parti Radical, ancien d̩put̩ europ̩en;
– M. Jacques Godfrain, ancien ministre, président de la Fondation Charles-de-Gaulle, président de l’Association francophone d’amitié et de liaison (AFAL);
– Mme Michèle Guillaume-Hofnung, professeur des Universités, spécialiste mondiale de la médiation, experte auprès du Conseil de l’Europe;
– Recteur Michel Guillou, ancien recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie, fondateur des chaires Senghor de la Francophonie, directeur d’IFRAMOND à Lyon;
РMme Mich̬le Jacobs-Herm̬s, directrice Europe de TV5Monde;
– Recteur Joëlle Le Morzellec, ancien recteur d’académie, recteur de l’Université française en Arménie (UFAR) jusqu’en juin 2012;
– Me Dominique Paillé, ancien député, avocat à la Cour d’appel de Paris établi à Bruxelles.
– M. Alain Wallon, responsable linguistique à la représentation de la Commission européenne en France

Diverses autres personnalités françaises et européennes (politiques, diplomates, journalistes…) sont attendues.

Entretien avec Republiquez.fr

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Philippe Péjo: Les primaires socialistes m’ont « tuer »

Affable et chaleureux et visiblement pas plus marqué que cela par son score dans la 11ème circonscription de Paris qu’il trouve même encourageant, Philippe Péjo nous accueille au siège du Parti radical, place de Valois à Paris : « J’ai obtenu 1,03% des suffrages exprimés, mais je préfère dire que 456 électeurs ont voté pour moi, ce qui, dans le contexte électoral actuel n’est pas si mal. ».
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Dimanche 10 juin, votez utile

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Pourquoi ?

Le Président de la République souhaite appliquer le non cumul des mandats. Si cette promesse électorale est respectée, votre Maire d’arrondissement et candidat à l’élection législative ne pourra pas siéger à l’Assemblée nationale.

Un exemple concret : Notre 11ème circonscription a déjà souffert d’une démission avec le départ choisi d’Yves Cochet pour Strasbourg. Notre circonscription est la seule de France sans député depuis 6 mois !

Votez pour un candidat qui pourra siéger à l’Assemblée nationale
Votez Philippe Péjo, candidat du Parti radical dans la 11ème circonscription de Paris (6ème et 14ème arrondissements)
Soutenu par Jean-Louis Borloo et Rama Yade

Bulletin de vote

Grande réunion publique dimanche 3 juin à 18h

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Rencontrez l’ensemble des candidats du Parti Radical de Paris.

Dimanche 3 juin 2012 à 18h au théâtre de la Gaîté Montparnasse
26, rue de la Gaîté – 75014 PARIS
(Métro Gaîté, Edgar Quinet, Montparnasse – Bienvenüe)

En présence de :
Philippe Péjo, Candidat dans la 11ème circonscription de Paris (6ème et 14ème arrondissements)
Rama Yade, Ancienne Ministre, Première Vice-présidente du Parti Radical
Didier Bariani, Ancien Ministre, Président d’honneur du Parti Radical
Patrice Gassenbach, Président de la Fédération de Paris du Parti Radical
Bernard Bled, Ancien Secrétaire Général de la Ville de Paris

>> Téléchargez votre invitation

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Réunion publique lundi 28 mai 2012 de 16h à 17h30 à l’Entrepôt

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J’organise une réunion publique le lundi 28 mai prochain de 16h à 17h30 à l’Entrepôt, en présence de Rama Yade, Ancienne Ministre et Première Vice-présidente du Parti Radical.

A cette occasion, je vous présenterai :
– Les enjeux des législatives à Paris
РLes priorit̩s de mon programme
РLes propositions du Parti Radical pour renforcer le Pacte r̩publicain

Pour nous informer de votre présence et/ou me poser vos questions par avance, n’hésitez pas à m’écrire.

Pour vous rendre à l’Entrepôt
7, rue Francis-de-Pressensé, 75014 Paris
Métro : Pernety (ligne 13)

>> Télécharger votre invitation (pdf, 369ko)

 

Je vous présente ma suppléante

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Chères Parisiennes, Chers Parisiens,

Alice Benhamou-PanettaJe me réjouis qu’Alice Benhamou-Panetta se présente à mes côtés pour l’élection législative dans la 11ème circonscription. Femme d’honneur et de conviction, femme de coeur engagée depuis de nombreuses années dans le 14ème arrondissement, Alice préside notamment une association nationale afin de promouvoir les droits des femmes. Pour celles et ceux qui ne la connaîtraient pas encore, je vous invite à consulter sa biographie.

Ensemble pour l’alternance dans notre 11ème circonscription;
Ensemble pour un nouveau souffle à Paris;
Ensemble pour la France juste !

9 mai 2012 : Journée de l’Europe

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Le 9 mai 1950, la Déclaration de Robert Schuman donnait naissance à l’Union Européenne.

Dès lors étaient jetées les bases d’une organisation politique entendant bien conserver des relations pacifiques après deux guerres mondiales ravageuses. Chaque année, le 9 mai est alors considéré comme la journée symbolique de l’Europe.

L’Europe est une chance ; un capital humain, social et politique à préserver et à développer.  Continuer la lecture

Commémoration 2012 du 8 mai 1945 à Paris

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Le 8 mai 1945 marque le terme de six années de guerre en Europe, concrétisé par la signature de l’Armistice.

Pour les citoyens français, c’est l’occasion de commémorer les souffrances de toute
une génération et de rendre hommage aux Anciens Combattants.

 

En tant que citoyen Français et candidat aux élections législatives de la 11ème
circonscription parisienne, je me suis rendu aujourd’hui au monument aux Morts du 14ème arrondissement.

Rendre hommage à la douleur de toute une génération sacrifiée constitue un devoir
républicain important. C’est aussi un devoir de transmission pour les générations futures. Il nous appartient en effet de faire vivre dans les mémoires le souvenir d’une guerre mondiale qui a marqué l’histoire et le peuple de France.

En cette journée de commémoration, mes pensées se tournent vers tous ces morts
pour la Patrie. C’est en pensant à eux que je poursuis mon engagement pour une France
juste, républicaine et humaniste.

Une nécessaire redéfinition de la loi réprimant le harcèlement sexuel

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Le Conseil constitutionnel a décidé aujourd’hui d’abroger sans délai la loi instituant le délit de harcèlement sexuel, jugeant ses contours trop flous. Conséquence immédiate, les poursuites en cours sont suspendues et les victimes se trouvent démunies de tout moyen judiciaire de faire reconnaître leurs droits.

Je n’accepterai pas que cette décision puisse constituer un recul du droit des femmes. Il est donc impératif et urgent d’inscrire dans la loi une définition claire et indiscutable qui permettre de conduire les poursuites judiciaires que les victimes sont en droit de mener. Je m’engage, si je suis élu à l’Assemblée nationale, à défendre et faire adopter dès l’ouverture de la législature une loi encadrant le délit de harcèlement sexuel.

Aux parisiens

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Aux parisiens déçus hier soir par la rupture de François Bayrou, je tends la main dans la 11ème circonscription pour construire ensemble, les 10 et 17 juin, en dehors de toute alliance avec le Front National et le Front de Gauche, l’avenir central d’une République laïque, écologiste et sociale pour La France Juste !

Les propos inacceptables de Pascal Cherki

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Pascal Cherki (sur Twitter) : Au rythme ou il va Sarkozy va terminer la campagne en réclamant l'annexion des sudetes et de Dantzig et va déclarer la gurerre à la Pologne

Déclaration de Pascal Cherki sur Twitter

Avec la montée du Front National, les esprits s’échauffent et les dérapages se font nombreux. Sur Twitter, Pascal Cherki, Maire du 14ème arrondissement de Paris, n’a pas hésité à insulter aujourd’hui la mémoire collective en déclarant : « Au rythme ou il va Sarkozy va terminer la campagne en réclamant l’annexion des sudetes et de Dantzig et va déclarer la guerre a la Pologne ».

Il est indigne et inadmissible que de tels propos soient prononcés par un élu de la République. Par là-même, il méprise les peuples d’Europe qui ont subit l’annexion et la barbarie du régime nazi.

Au-delà de l’intolérable, cette phrase est une fois de plus révélatrice de l’incapacité du Parti Socialiste à faire campagne autrement que par de « l’anti-sarkozysme » primaire. Privé d’un programme cohérent pour la présidentielle, allié de l’extrême Gauche, il ne doit pas pour autant glisser vers une campagne de caniveau.

Je demande à Pascal Cherki de rehausser le débat et de retrouver le chemin de la dignité
républicaine.

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Suite à la diffusion de mon communiqué de presse et au tollé provoqué par ses propos, Pascal Cherki, désavoué par les internautes, s’est décidé à retirer son message sur Twitter. Si un rectificatif à été publié, les excuses se font encore attendre.

Bienvenue

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Philippe PéjoBienvenue sur mon blog. Je souhaite vivement que ce site soit un lieu d’échange et d’information. Vous trouverez sur ce blog des informations sur qui je suis, mes initiatives et mes rencontres.

N’hésitez surtout pas à me laisser vos commentaires pour enrichir nos échanges